
Je suis arrivé en Chine à la mi-août pour un nouveau voyage, cette fois ci de deux mois. Le temps peut-être d’écrire deux nouvelles lettres si l’inspiration et le temps coopèrent. Voici la première.
Encore !
C’est la remarque-cri-du-cœur que m’ont faite plusieurs amis quand je leur apprenais que j’avais décidé de partir à nouveau en Chine. Je ne savais pas trop comment le prendre. Un reproche ? Un étonnement ? Une incrédulité ? Une admiration ? Je cherchais deux trois réponses improvisées, comme si j’avais à me justifier. Mais la bonne, je l’ai trouvé en écoutant Baptiste Dericquebourg au Banquet du livre [1] cet été. L’accroche de sa conférence avait suffit pour me donner envie de m’y rendre : « Ravivant l’ancienne manière du récit de voyage comme moyen d’ouvrir les yeux, Baptiste Dericquebourg entraîne ses lecteurs sur les chemins de la Grèce d’aujourd’hui ». Je n’ai pas son talent d’écrivain ni d’orateur, mais nous partageons la même conception du voyage : Prendre le temps d’aller voir ailleurs – onze ans pour lui, mais il s’y est pris beaucoup plus tôt –, par curiosité et ouverture amicale vers ceux qui ne sont pas comme nous mais de la même espèce, et chercher à comprendre l’ancien aussi bien que le nouveau qui s’y manifeste…
Cette conférence n’a pas été enregistrée, mais vous pouvez lire son essai, Le voyage en Grèce, qui lui a servi de fil rouge. C’est aussi bien !
Éducation civique gouvernementale
En Chine, le numéro de téléphone permet de payer toutes ses réservations (d’avion, d’hôtel, de train, de spectacle…) faites à partir des applications de son ordiphone car il établit un lien entre elles et son compte bancaire. Afin de ne pas perdre cet avantage lors d’un éventuel prochain voyage, j’avais conservé ma carte SIM chinoise et continuer de payer mon abonnement, d’un coût modeste. Aussi, de temps en temps, je recevais en France des SMS de Chine. Celui-ci, arrivé juste avant les Jeux Olympiques de Paris, m’a bien amusé. Il donne une idée du rapport que l’État entretient avec ses citoyens, y compris lorsqu’ils voyagent à l’étranger :
« Le Centre de protection consulaire du ministère des Affaires étrangères vous présente ses meilleurs vœux de santé et de sécurité ! Les 33e Jeux olympiques d’été se déroulent en France du 26 juillet au 11 août. Nous vous invitons à prendre conscience des risques et à suivre attentivement les consignes de sécurité émises par les autorités locales et les ambassades ou consulats de Chine en France. Achetez vos billets olympiques par les canaux habituels et regardez les jeux de manière civilisée. Respectez les règles d’entrée et de sortie, ne transportez pas de marchandises interdites ni de grosses sommes d’argent, et remboursez les taxes en toute légalité. Évitez les vols, les échanges illégaux de devises étrangères ainsi que les fraudes, et veillez à la sécurité de votre conduite et au respect des piétons (…) Le ministère chinois de la culture et du tourisme vous rappelle chaleureusement que le tourisme civilisé se résume à « trois oui et trois non » : sécurité, courtoisie et hygiène ; ne pas faire de bruit, ne pas dessiner de graffitis et ne pas enfreindre la loi ».
Capsules vidéo de lettres précédentes
Pour ceux qui préfèrent au texte les images animées et le son, voici quelques capsules réalisées par mon fils et sa compagne à partir d’un Vendredi de la philosophie, auquel deux amis, lecteurs de mon bloc-notes, m’avaient invité : « La Chine, si proche et si lointaine ».
Celle-ci pour servir de repère à ceux qui voudraient voyager en Chine par leur propre moyen :
En voici une sur la gastronomie chinoise, inspirée de « Est-ce que tu as mangé ? » (sixième lettre) :
Une également issue de la sixième lettre : « Wán ou la vie légère »
Enfin, voici deux dernières capsules qui n’avaient pas fait l’objet de note dans mon carnet. Elles répondent à deux questions qui ont partie liée, une sur le problème de la traduction du chinois, la seconde sur le cas particulier du langage scientifique.
Un petit coin de parapluie… Nouvelle version [2]
A Kunming, il n’y a, dit-on, que deux saisons : les jours ensoleillés et les jours de pluie. Elles peuvent alterner au sein de la même journée. Le parapluie est l’ustensile parfaitement adapté à cette situation : il protège de la pluie aussi bien que du soleil.
Le lendemain de mon arrivée, je suis allé au Café Pacifique, un endroit très agréable où on peut s’installer pour boire et écrire. J’y suis arrivé l’après-midi vers cinq heures et commande un jus d’orange. La serveuse me demande où je veux le prendre. « A l’intérieur ». Elle me répond alors que, malheureusement, le café va fermer dans dix minutes. Sur ces entrefaites, la pluie se met à tomber drue. Jetant un regard dehors, elle poursuit : « Est-ce que vous avez un parapluie ? ». Je ne l’avais pas pris avec moi. « Attendez ! » ; elle s’éclipse dans l’arrière salle et revient avec un grand parapluie noir. « Mais comment je fais pour vous le rendre ? ». « Eh bien » me répondit-elle, elle qui ne m’avais jamais vu, « la prochaine fois que vous viendrez ! ».
L’étage des morts
Regardez attentivement cette photo.
Dans une précédente lettre, j’avais évoqué les valeurs attribuées aux chiffres par rapprochement avec des mots homophones [3]. Le 4 四 est le chiffre mal aimé, car il se prononce sì, c’est à dire, au ton près, comme sǐ 死, la mort.
Voici une illustration matérielle, sonnante et trébuchante, de la superstition qui entoure les chiffres. Probablement convaincu qu’il vendrait beaucoup plus difficilement les appartements du 4° étage, le promoteur l’a carrément supprimé. Dans cet immeuble, on passe donc directement du 3° au 5° étage.
Est-ce que les acheteurs du 5° ont été dupes ?
Le coin anglais, une porte ouverte sur la vie quotidienne des lettrés Chinois
A Kunming, j’ai eu le plaisir de retrouver Dioni, une Londonienne d’origine chinoise qui était ma co-apprenante lors de mon voyage précédent. Lors d’une de nos conversations, elle me dit que depuis trois mois, elle se rend chaque semaine à un « English corner ». C’est un club de conversation en anglais organisé par des chinois afin de développer leur pratique de cette langue. Elle m’en vante l’intérêt en m’expliquant que ça lui a permis de rencontrer beaucoup de chinois avec qui elle parle en anglais, mais aussi après la séance, en chinois. J’en avais déjà entendu parler lors de mon premier séjour par un Australien jovial qui s’y rendait assidûment. Je l’ai remerciée de son invitation, et nous y sommes allés ensemble. Je suis immédiatement devenue accro de ce rendez-vous : c’est un extraordinaire moyen d’ouvrir une porte sur la vie des Chinois d’aujourd’hui, grâce à des échanges dans une langue que je comprends, certes moins bien que la mienne, mais beaucoup mieux que le chinois.
Le club existe depuis 5 ans, sous la direction d’Eliot, un jeune Chinois anglophone, Ça fonctionne un peu comme un café philo, en plus décentralisé. Autour de 5 tables sont réunies 7 ou 8 personnes dont l’animateur. Le thème et les questions sont envoyées en début de semaine afin que chacun ait le temps d’y réfléchir. Par exemple, lors de la 3° séance à laquelle j’ai participé, le thème était « Les relations » suivies de huit questions, dont nous n’avons eu le temps que de traiter des premières : 1 Qu’est ce qui aide les gens à devenir amis ? 2 Pensez vous que le début d’une relation est très important ? 3 Quels types de problèmes peuvent rendre une relation difficile ? 4 Comment les incompréhensions affectent les relations ? Que pouvons-nous faire pour les éviter ? 5 Pourquoi les relations changent elles avec le temps ? etc.
Le café, au 3° étage d’un hôtel, est de type occidental, vaste, aéré, avec un billard, un grand écran diffusant des extraits de films, une superbe terrasse … Le climat des conversations est chaleureux, amical, avec une vraie liberté de ton, une qualité d’écoute et de respect de la parole des uns et des autres.
Humour et préservation de l’anonymat : dans les photos envoyées à l’issue des réunions par Eliot aux participants leurs visages sont masqués…
Une condition ouvrière sans garde-fou ?
Lors du premier des Coins anglais auquel j’ai participé, le thème de la soirée était « Vaincre les anxiétés dans sa vie quotidienne ». Dioni était l’animatrice. Nous étions sept autour de la table. Si une personne a évoqué les problèmes de santé de sa mère qui l’inquiétait beaucoup, les quatre autres, c’est leur travail qui les travaillait.
La première d’entre elles avait quitté le sien il y a environ un an et disait qu’à son âge – à l’œil, je lui donnais 35 ans, mettons une petite quarantaine –, c’était bien difficile d’en trouver car il y a sur tous les postes beaucoup de candidats pour un seul élu. Sa voisine déclara que ce qui était dur à vivre pour elle, c’était que son travail n’avait aucun sens. Mon voisin lui demanda alors ce qu’elle faisait. « Je suis fonctionnaire » répondit-elle. Aussitôt, tous les Chinois autour de la table ont éclaté de rire, un rire visiblement libérateur ; et communicatif car Dioni et moi nous y trouvâmes entrainé. La troisième, une amie de la fonctionnaire, travaille pour une grande entreprise de Shanghai qui a une petite antenne à Kunming de 5 personnes. Elle doit y subir tous les jours la négativité de son chef et son absence total de sens des relations humaines. Pour y échapper, elle a candidaté à une promotion qui lui a été refusée. Depuis les relations dans l’équipe se sont encore dégradées. Elle subit des pressions pour quitter d’elle-même l’entreprise. « C’est juste ton chef qui l’exerce cette pression » demanda une participante. « Non », lui répondit-elle, « c’est tout le groupe ». Vint alors le tour de mon voisin. Il est responsable d’une équipe commerciale dans une grande entreprise et a une vie exclusivement dédiée au travail. C’est un 997 (voir « Fenêtre sur cour : les 996 », dans la quatrième lettre). « Je travaille 7 jours par semaine, de 8h30 à 18h voire 19h, et je n’ai pas de vacances, seulement 3 jours à la fête du Printemps (le nouvel an chinois). En outre, « mes chefs organisent les réunions d’équipe à l’heure où on devrait quitter l’entreprise ». En écho, une a déclaré : « c’est la même chose chez moi ». Elle a continué en expliquant qu’elle travaillait depuis 9 ans dans la même entreprise, ce qui ne lui donnait toujours droit qu’à 5 jours de congé par an. Elle en obtiendra 10 l’année prochaine, 15 pour ses 15 ans d’ancienneté, et 20 si elle patiente 5 ans de plus. « Ce qui est terrible, c’est que je dois quand même demander l’autorisation à mon chef pour prendre ces congés et que je dois en justifier les raisons ». « Il n’y a pas de syndicat dans les entreprises chinoises ? » interrogeai-je alors à la cantonade. « Si, mais ils ne s’occupent pas des conditions de travail, seulement d’organiser les activités sociales ».
Dioni reprend alors son rôle d’animatrice et lance un deuxième tour de table, cette fois en demandant ce que les uns et les autres font pour alléger les pressions qu’ils ressentent. « J’en parle beaucoup avec mes amies. On se dispute même pour savoir qui a le pire chef » dit l’une. Une autre sort alors de son sac une Bible bilingue (chinois – anglais) et nous cite deux versets qui l’apaisent. Elle raconte que depuis 2 ans, elle a découvert Dieu. « Mais pourquoi celui des chrétiens ? ». Elle explique alors qu’elle avait un chef Canadien dans son entreprise précédente qui l’était. « Il ne faisait pas de prosélytisme, mais il était très humain. J’étais convaincue que c’était sa foi qui le guidait dans sa manière de vivre et son souci des autres. Aussi, je suis entrée dans une communauté chrétienne dans laquelle je me sens bien et qui m’aide à affronter les difficultés de ma vie ». Une autre raconte que pour se délasser, elle pratique un sport (ou un jeu ?) dont j’ignore le nom et qui consiste à porter un fanon sur ses hanches et éviter que des adversaires s’en saisissent. Une quatrième dit qu’elle est entrée dans une troupe de théâtre amateur. Elle y a trouvé des gens beaucoup plus sympathiques que ses collègues de travail. C’est elle qui, à la fin de la séance, m’a invité à venir les voir lors de leur prochaine répétition (voir ci-après : « Une personne, un récit »). Quant au responsable commercial, il dit qu’il réfléchit depuis quelque temps à un projet qui devrait lui permettre de bientôt migrer au Canada…
Ce qui m’a le plus étonné dans ces échanges, ce n’est pas tant la dureté des conditions d’emploi ou de travail qu’ils évoquaient, que le contraste entre la profondeur des difficultés qu’ils devaient affronter, et la légèreté et la facilité avec laquelle ils en parlaient.
Je ne sais pas si ces problèmes ont un caractère restreint ou plus général. Dioni en rentrant à pied après la séance m’a dit que lors d’une réunion précédente, le thème avait été « les coupes de salaire ». Du fait du ralentissement brutal de la croissance en Chine et des difficultés économiques qu’il occasionne de nombreuses entreprises auraient été conduites à diminuer les salaires de leurs employés…
Miroir du Yunnan
Quand on aime, on ne compte pas : je suis retourné voir le spectacle de la troupe de Yáng Lípíng, « Miroir du Yunnan » [4] (云南映像 Yúnnán yìngxiàng) qui met en scène en les modernisant les musiques, danses et chants des ethnies non Han qui vivent dans cette province. J’en avais déjà rendu compte dans ma quatrième lettre. A l’attention d’un ami qui avait été séduit par la Princesse Paon et qui se reconnaitra, voici l’autre moment dans le spectacle où elle apparait.
Mais il serait injuste de réduire le spectacle à ses seules apparitions. C’est toute une troupe qui chaque soir se démène, chante, danse, avec une énergie joyeuse et communicative.
Une personne, un récit
A la fin de mon premier Coin anglais, une des participantes m’a invité à une répétition de sa troupe de théâtre, le lundi soir. La répétition avait lieu dans une salle du Centre culturel de la ville. Nous étions une dizaine dont deux animateurs et une pianiste. Je dis ‘nous’ car j’ai participé aux exercices initiaux, à base de mouvements coordonnés, à deux ou plusieurs. Pour ça, il n’y avait pas d’obstacle à mon engagement, ce qui n’a pas été le cas pour la suite qui supposait une maitrise de la langue chinoise et des talents d’acteurs que je suis bien loin d’avoir…
Après ces exercices, on est entré dans la deuxième partie de la séance : un participant propose une anecdote qu’il a vécue récemment. Ensuite un petit groupe est chargé d’improviser sur cette base un spectacle. Ces histoires sont très simples, ce qui fait leur charme. Il y en eut dans la soirée quatre ou cinq dont voici quelques exemples :
- Une jeune femme aide ses parents à faire des achats sur internet, mais ça tourne mal. Tout le monde s’énerve.
- Un des participants vit et travaille toute l’année à Pékin. Il revient pour l’été à Kunming dont il est originaire. Il est abattu à l’idée de devoir retourner dans la capitale la semaine prochaine
- Une jeune femme a enfin pu suivre à Pékin une classe de théâtre qu’elle avait en vue depuis longtemps. Elle y rencontre un beau jeune homme qui la trouble, mais elle est trop timide pour lui parler.
J’ai cru comprendre que ce type de dispositif avait été apporté en Chine dans les bagages d’étudiants qui en avaient découvert la formule aux Etats-Unis. Sur le moment, je n’ai rien compris aux dialogues, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier les prestations et leur joie communicative. En voici un exemple filmé, réalisé à partir du troisième récit, celui d’une éphémère rencontre lors d’une classe de maître à Pékin. Je l’ai sous-titré en français grâce à la transcription que m’en a faite ma professeure. Certes, cela ne vous permettra pas d’apprendre la langue, mais de saisir ce qui se dit. Ce n’est déjà pas si mal.
*****
Ce sera tout pour aujourd’hui.
N’hésitez pas à déposer un commentaire ou les lire s’il y en a. Il suffit de cliquer sur la rubrique COMMENTAIRES qui figure sous les notes, pour en ajouter ou les consulter. Sous la sixième lettre, par exemple, il y en a deux.
A bientôt,
民心
[1] Banquet d’été du livre, Lagrasse, 4 août 2024
[2] Pour la version première, rendez vous à la fin de la deuxième lettre
[3] Voir « Des chiffres et des nombres » dans la quatrième lettre
[4] « Miroir du Yunnan » est la traduction du nom chinois de la troupe que je trouve plus poétique que « Dynamic Yunan », son nom anglais que j’avais utilisé précédemment. Je profite de cette note pour corriger une erreur commise dans la quatrième lettre. Ce n’était pas Yáng Lípíng 杨丽萍 qui dansait, mais comme ici, son élève 杨舞 Yáng wǔ.








J’ai pris un Grand plaisir à t’écouter et aussi à écouter/voir tes podcasts.
Instructif et distrayant. Merci
Jocelyne Loos Baroin
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Instructif et distrayant. Merci
Jocelyne Loos Baroin
J’ai pris un Grand plaisir à t’écouter et aussi à écouter/voir tes podcasts.
Instructif et distrayant. Merci
Jocelyne Loos Baroin
Tu as attrapé le virus chinois, incurable paraît-il
Tant mieux pour nous ! Cette 7ème lettre est encore plus savoureuse non seulement du fait des capsules qui rappellent la conf chine si loin si proche, mais aussi par les récits concernant les échanges avec les habitants
Leur formule d’english corner et très séduisante, pourquoi ne pas l’essayer au café-philo ?
L’échange sur la condition au travail rend la vie des chinois encore plus incompréhensible pour un français – pourtant ça existe
Je vais transmettre à ma belle fille Chinoise ta vidéo d’exercice de théâtre je pense qu’elle va apprécier
Bonne suite de voyage mon cher Michel, essaye de nous envoyer une autre lettre
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